Description des principales pierres gravée du cabinet de S.A.S. Monseigneur le Duc d'Orléans
Par Resnumerica, samedi 23 avril 2005 à 07:57 :: Dans mes rayons... :: #183 :: rss
Trouvé il y a plus de 10 ans dans une brocante du Périgord et acheté pour 10 francs, cette Description, ce tas de feuilles du 18e, avec gravures...
Les gravures sont superbes, le textes moins passionnant... le tout chargé de quelques grammes d'histoire...
Voilà ce qu'en dit un spécialiste : "Les membres de la Maison d'Orléans furent, pour la plupart, de grands collectionneurs. Gaston d'Orléans (1608-1660), le frère de Louis XIII, acquit une grande partie des gemmes rassemblées par le peintre Pierre-Paul Rubens. Sa collection fut léguée à Louis XIV en 1661. Elle se trouve de nos jours à la Bibliothèque nationale de France, à Paris. Le Régent, Philippe II d'Orléans, entra, après la mort de sa mère Charlotte- Elisabeth, Princesse Palatine, en possession de sa célèbre dactyliothèque. Son fils, le duc Louis d'Orléans (1703-1752) ne souhaitant pas qu'elle soit dispersée, l'acheta et, en 1741, la rattacha à celle de Pierre Crozat pour la céder, avec sa collection de monnaies d'or, aux religieux de l'abbaye Saint-Geneviève, près de laquelle il s'était retiré.
A la mort de son père, le duc d'Orléans Louis-Philippe (1725-1785), racheta les gemmes de l'abbaye de Sainte-Geneviève où elles étaient conservées et les plaça au Palais-Royal. La collection diminua quelque peu mais, en revanche, il édita ce somptueux ouvrage en deux volumes. Son fis, Louis Philippe II, dit Égalité (1747-1793) en fut le détenteur durant deux ans seulement.
C'est en 1787, après avoir publié un catalogue de vente (1786), qu'il la céda par l'entremise de Melchior Grimm à l'impératrice de Russie, Catherine II. Frontispice dessiné par Cochin, gravé par Saint-Aubin, renfermant le portrait du duc d'Orléans ; fleuron, 2 vignettes, 179 planches de pierres gravées par Saint-Aubin, quoique non signées et 55 culs-de-lampe, la pupart d'une grande beauté. Les sept figures spintriennes ne figurent pas dans cet exemplaire comme le rappelle Cohen qui signale que les sept planches de médailles spintriennes, qui appartiennent à certains exemplaires, figurent que très rarement dans les exemplaires en reliure ancienne. Bel exemplaire dans une surprenante reliure au dos finement décoré. Brunet III, 727 ; Cohen-De Ricci, 542." (http://www.franceantiq.fr/slam/bonnefoi/Cat.asp?oPage=7&sqlQuery=select+*+from+%5BBonnefoi0305%5D++ORDER+BY+%5BNUMRO%5D+)
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