En ligne, tous le monde court après les données des internautes ! Ces fameux optin qui vous livrent loyalement leurs données personnelles et en plus acceptent de "recevoir des offres de vos partenaires." Mais comment arriver à ce que vos internautes fassent cette démarche ? La réponse : le Syndrome de Stockholm.

Quelle relation entre ce syndrome bien connu des psy, qui veut qu'un otage en vienne à aimer son ravisseur, et le Web ? En ligne, on peut analyser le même mécanisme : les internautes aiment à s'identifier à un service, s'en faire le défenseur...

Au coeur de cette démarche d'adoption/adhésion à un service web, la notion de communauté. Nul besoin de matraquer l'internaute de questions et de champs de formulaire au moment de son inscription. Il risque au mieux de ne pas répondre, au pire de ne pas s'inscrire et au pire du pire de vous fournir des données fausses.

Faites l'économie de ces formulaires et pariez sur le Syndrome de Stockholm : une fois abonné, l'internaute qui adhére au service, qui souhaite s'y intégrer de plus en plus, fera la démarche toute naturelle de remplir après coup 30 questions indiscrètes.

Pourquoi ?

Car il souhaite s'intégrer au mieux dans la communauté : pour cela, il faut que les données qu'il vous livre servent aussi à la communauté. Indiquer son site perso, son id Skype... c'est aussi montrer qui l'on est où permettre d'être contacter par les autres membre de la communauté.

Il faut qu'il ait confiance en votre éthique; même si l'internaute sait que vous allez exploiter ces données, voire les revendre.

Il faut qu'il aime le service non plus comme utilité du Web mais comme philosophie de vie. Le service fait sens. Le service doit aussi écouter l'utilisateur et montrer qu'il prend en compte ses remarques.

La solution ?

Moins de question à l'inscription, plus de sens dans le service et la prise de conscience qu'un service web ne peut faire l'économie d'une communauté forte; comme une équipe et ses supporters.