1.Se connecter c'est voyager

Se connecter c'est voyager avec cette fabuleuse possibilité de ne pas être astreint de connaître sa destination (1). La découverte est un plaisir et devrait conditionner la structure des sites : non, on ne doit pas penser qu'il est absolument nécessaire d'offrir tout, tout de suite, en maximum trois clic, les contenus d'un site. Prendre en compte le critère de découverte, c'est accepter que l'on développe un site profond (2) avec des coins, des détours, où sont stratégiquement placés des contenus (3). C'est comme placer des cadeaux Bonux dans les paquets : peut-être réussi t on non seulement à surprendre mais aussi à conditionner leur recherche au détour des pages du site.

Conclusion, évitons la linéarité et réintroduisons la narration dans la construction d'un site. Une narration avec ses rebondissements, ces figures de styles. Nous somme face aujourd'hui à ces sites qui sont comme ces bâtiments industriels : empilements de briques, autant de données, portes gigantesques, la navigation, et bétonnement de l'intérieur (4). Je prône l'intérieur bourgeois, accumulatif, le bureau d'explorateur de Richard Burton ou celui d'un Breton avec son mur à inspiration. Offrir la variété pour donner faim : donner faim pour attirer, etc.

Réfléchir en romancier est préférable que de penser en scribe si l'on veut faire un site qui se tienne; à moins de penser que l'accumulation en strate des données soit la panacée, ce qui revient à penser que la blague Carambarre est plus puissante que Proust, Sue ou Dumas.

NOTES

(1) D'où la nécessité technique de prendre en compte cette capacité de l'errements de l'Internaute et donc de déployer des solutions, des filets, pour offrir des points de chutes aux divagations numériques des Internautes : les références, les bannières, mots clés mais aussi l'innovation Éditoriale, techniques, les stratégiques de webdesign qui rendent un sites conviviale.

(2) Finalement, la notion de profondeur de site n'est pas pertinente dans un univers numérique où l'on peut entrer par la porte principale ou un page "profonde". Je préfère parler de densité de site.

(3) Cacher des infos, ne veut pas dire les rendre indisponibles; bien au contraire, c'est déployer des système de relance du surf qui, on le sait s'Épuise clic après clic. Pour Établir un parallèle grossier mais très parlant, c'est comme pimenter sa vie sexuelle. Passé la découvert, il faut trouver d'autres moyens d'excitation.

De plus, il ne faut pas seulement réfléchir en termes d'informations cachées : le Web c'est aussi des fonctionnalité, des présentations différentes de données. Dans un forum, une zone pour voir tous les membres de ma région, sur un portail, les articles les plus consultés sont les premières illustrations de cette stratégie essentielle. La mise en avant de donnes mondiales est une bonne illustration de mon propos cf le Google Earth et les cross techno.

(4) L'obsession de l'uniformité des sites est incompréhensible. Pourquoi doit-on rester empétré dans le même design et ses maigres et pathétiques variations ; musique classique façon Cledermann. Qui a dit qu'il fallait un site uniforme.

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Réflexions Web : introduction