Si seulement la diplomatie française avait opté pour la lecture du Kama Sutra, peut-être serions-nous moins détestés des Etats-Unis d'Amérique... qu'importe ! On peut encore se récupérer; d'ailleurs Les Kama Sutra peuvent être téléchargés à partir du site de la Diplomatie Française. Tout comme Honoré de Balzac, Barbey d'Aurevilly, Charles Baudelaire, Richard de Beaufort, Jacques Bossuet... Cliquez-ici pour accéder au Florilège de la littérature.

Note à tous le monde et aux diplomates en particulier, à lire chaque soir, ce passage sur l'embrassement :

Au moment de la rencontre, quatre sortes d'embrassements sont usités, savoir : Jataveshtitaka, ou l'enlacement du reptile. Lorsqu'une femme, se cramponnant à un homme comme un reptile s'enlace à un arbre, attire sa tête vers la sienne dans l'intention de le baiser, et, faisant entendre un léger son de soûtt soûtt, l'embrasse et le regarde avec amour, cet embrassement s'appelle l'enlacement du reptile.

Tila.Tandulaka, ou le mélange de graines de sésame et de riz. Lorsque les amants sont couchés dans un lit, et s'embrassent si étroitement que les bras et les cuisses de l'un sont enlacés par les bras et les cuisses de l'autre, dans une sorte de frottement réciproque, cet embrassement s'appelle le mélange de graines de sésame et de riz.

Kshiraniraka, ou l'embrassement lait et eau. Lorsqu'un homme et une femme s'aiment violemment, et, sans s'inquiéter de se faire mal, s'embrassent comme s'ils voulaient pénétrer dans le corps l'un de l'autre, que la femme soit assise sur les genoux de l'homme, ou devant lui, ou sur un lit, cet embrassement s'appelle le mélange de lait et d'eau. Ces deux sortes d'embrassements ont lieu au moment de l'union sexuelle. Telles sont les huit sortes d'embrassements que nous a relatées Babhravya. Suvamanabha nous donne, en outre, quatre manières d'embrasser de simples membres du corps, qui sont :


L'embrassement du jaghana, c'est.à-dire de la partie du corps entre le nombril et les cuisses. Lorsque l'homme presse le jaghana ou partie médiane du corps de la femme contre le sien, et monte sur elle soit pour l'égratigner avec les ongles ou les doigts, soit pour la mordre, ou la frapper, ou la baiser, la chevelure de la femme étant dénouée et flottante, cela s'appelle l'embrassement du jaghana.