Peu de textes me passionnent autant que le Qohelet ou Ecclésiaste. J'ai longtemps gardé dans ma poche la traduction de Louis-Isaac Lemaître de Sacy et de son Vanité des vanité, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout n'est que vanité. Mais lors d'une expédition au marché aux livres, parc Georges Brassens, j'ai découvert la version traduite de la bible arabe.
Rien à voir. La même phrase devient : Fugace, comble de fugacité, a dit Qohélet. Fugace, comble de fugacité, le tout est fugace. Mais ce que j'ai retenu c'est surtout ça : " J'ai observé toutes les actions entreprises sous la sphère du soleil : dans leur totalité, elles sont fugace, pacage de vent" et plus loint Cela aussi est fugacité et pacage de vent.
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Référence complète : Haïm Zafrani – André Caquot : La version arabe de la Bible de Sa’adya Gaon, L’Ecclésiaste et son commentaire “Le livre de l’ascèse”, Paris 1989

Voir aussi la version des Mille et une nuits.


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