C'est un petit livre génial que j'ai dévoré alors étudiant à Nanterre... dans l'ambiance donc. L'idée ? La fin de notre monde arrive, Bolo Bolo est un projet de société ouverte, créée sur les ruines du capitalisme, et qui a décidé de réduire les possessions de chacun à une boite : le Taku.

Selon l'ouvrage Tout ce qui a place dans son TAKU est la propriété exclusive de l'IBU. Le reste de la planète est utilisé en commun. L'IBU a un droit d'accès exclusif au contenu de son TAKU. Il peut y mettre ce qu'il veut. Il peut emporter le TAKU avec lui et personne n'a le moindre droit, dans quelque circonstances que ce soit, d'en inspecter le contenu ou de demander des informations à son sujet (même pas en cas de meurtre ou de vol). Le TAKU est absolument insaisissable, sacré, tabou, sacro-saint, privé, exclusif, personnel. Mais seulement le TAKU. L'IBU peut y mettre son linge sale ou un fusil-mitrailleur, des drogues ou de vieilles lettres d'amour, des serpents ou des souris empaillées, des diamants ou des cacahuètes, une chaîne stéréo ou une collection de timbres. Et bien d'autres choses encore. Aussi longtemps qu'il ne pue pas ou ne fait pas de bruit (c'est-à-dire aussi longtemps qu'il n'exerce pas d'influence au-delà de lui-même), on peut tout y mettre.

L'Ibu est l'homme... A lire en ligne sur le site de l'éditeur Lyber.